Stéphane Brouchout
Terre de rencontres ou se cristallise la passion des hommes
Vaste étendue entre terre, ciel et mer
La Camargue fière et secrète,
Ne se livre pas de suite, il faut chercher
Pour trouver son coeur
La Camargue aux traditions si fortes
Inondée de soleil et centre de tout les vents
S’étire entre les bras du Rhône et les étendues
De salicorne et de lavande de mer, c’est au sein
De ces vastes plaines que s’agite une vie improbable
Chargés d’iode ses paysages sont bruts,
Pas d’apparat, pas de relief pour ravir le regard
Ciselée par les éléments, elle frémit
Derrière de hautes haies de roseaux, tandis que
Ses lagunes absorbent le ciel tout entier
petite bio :
Le jour ou j’ai emprunté le konica autoreflex et le 40 mm de mon père au début des années
90, je ne savais pas à ce moment là, les modifications que cela allait entraîner sur mon
existence.
Un peu frustré et mécontent de mes premiers résultats, je décide d’intégrer le photo club de
Salaise sur Sanne, s’ensuit alors une intense activité photographique et une pratique assidue
du labo. Dans les effluves acétiques, je découvre la difficulté de l’art du tirage.
Au bout de ces nuits noires et de ces rêves barytés, nous créons en 1998 avec 3 amis, le
collectif en marge qui nous permettra de mettre au point de nombreux projets de reportage
et d’exposition.
Le collectif existe toujours aujourd’hui et réalise des travaux d’illustration et d’exposition.
Avec l’arrivée sur terre de 2 petits anges, au début des années 2000, J’adapte ma
photographie, elle devient plus locale, plus de proximité.
Adepte inconditionnel du noir et blanc argentique, je possède un reflex numérique et mixe
souvent les 2 technologies pour mener à bien mes projets.
Le fleuve Rhône, les terres froides en Isère, la Camargue, la guerre 14-18, sont autant de
sujets que je traite en même temps que mon activité salariée.
»Le temps se fige d’un coup d’obturateur, afin de figer nos émotions et nous imaginer sous l’ovule
pâle du jour doués d’existence… »